Bonjour a tous
Un long moment d absence car il faut faire coincider les albergues possedant internet et les distances a parcourir ( tout un chemin )
La derniere fois j etais a FONCEBADON ou je suis arrive sous la pluie en haute montagne sans y voir a un metre, tres tres flippant.
Soiree au coin du feu en arrivant, un the, un repas bien chaud enfin le bonheur.
Je suis ce soir aux portes de SARRIA c est a dire la capitale de la gallice en quelque sorte, entre temps je suis passe par la fameuse cruz de ferro sous le soleil cette fois ci et qui ne m a plus quitte jusqu a aujourd hui puis un acceuil chaleureux du dernier templier ( qui n a pas trouve le tresor) qui agite la cloche au passage des peregrinos cafe the en pleine montagne hallucinant d anachronisme et a la fois il est dans son epoque tant le chemin ne cesse de nous rappeler les temps anciens.
Quelques km plus tard Molinaseca qui n est pas a sec et qui offre une arrive sur la terrasse d un bar au bord du ruisseau au pied d un pont romain de tout beaute il en fallait pas plus pour prendre une bierre. Puis c est l arrivee a Ponferrada et je suggere a celui qui ne connait pas l ordre des templiers de venir faire un tour, j en suis reste avec un souvenir inoubliable.
Puis le lendemain de retour a la realite il faut attaquer O CEBREiRO et alors la c est une autre histoire, c est une histoire qui commence bien et qui finit par une ascencion de 600 m sur les 10 derniers km de la folie avec 14 kg sur le dos mais alors quel spectacle, je ne pourrais pas vous decrire ce que je ressent tellement la beaute la souffrance se mellent.
Une eglise du 12 avec des fonds baptismaux dattant du 9 eme a l epoque ou l on pratiquait l immersion sur un paysage surrealiste au milieu de nulle part immaginons cela part un froid glacial et ballaye par les vents et on peut immaginer par on sont passes avant nous tous les autres pelerins en scandale bourdons et galurons
c est ici que l ont prend la mesure de l immensite.
Je suis descendu deu O Cebreiro ce matin pour arriver a Sarria ce soir belle etape de
40 km a peu pres, ( j en rassure certains cest faisable mais pas au debut )
apres on a des douleurs mais on s en fout car le compte a rebour commence en GALLICE il rest ce soir plus que 120km a parcourir.
Entre temps j ai parle toute la journee avec jose luis un espagnol bavard mais j ai passe un bon moment et bien avant j ai eu un pincement au coeur quand un italien m a glisse a la cruz de ferro qu il avait fait une promesse deux ans plus tot et qu il etait fier de lui
tout en pleurant a chaudes larmes, enfin c est le chemin.
Que de belles choses que de belles rencontres et surtout que de beaux paysages surtout depuis l arrivee a O cebreiro en un mot MAGIQUE
J ai ete un peu long desole je vous embrasse tous
Commentaires
Bon ,!!! les uns et les autres ayant bien avant moi, tapoté sur leur clavier,je n'ai plus l'occasion de pouvoir t'expliquer ce que tu vas découvrir lors de ta prochaine étape,donc pour moi c'est trés simple tout simplement te dire que je t'aime et que je suis fière de te connaitre ,
3 bises à toi
olivier
bonjour
ça y est tu as retrouvé un peu d'électricité pour nous donner des nouvelles
d'après ce que j'ai compris tu descends dans la vallée et tu vas découvrir plein d'odeurs champestres et aussi fermières, mais la meilleure sera celle des eucalyptus respires toutes ses vertues antiseptiques
je ne sais plus si c'est avant ou après mais tu vas tomber sur un grandiose barrage la météo à l'air assez bonne pour la poursuite de ton périple
à bientôt
Salut grand fou...
Nous avons pensé fort à toi hier soir.
Lors de notre chaîne d'union tu étais là, présent, tenant la main de phiphi.
Je t'embrasse.
Buen Camino, mi hermano !
Rien que du bonheur !
Tu vas prochainement traverser le "champ des étoiles" : d'un coup tu t'apercevras que le sol brille, et cela t'amnèra à Compostelle. En fait il s'agit de mica répandu dans le sol. Cela donne au chemin une nouvelloe dimension, si proche du but.
Et puis tu vas traverser cette belle forêt d'Eucalyptus.
Ah mon cricri, que de souvenirs :
Nous avons hâte de te revoir, de te toucher, de te sentir, afin que tu nous transmettes une infime partie (comment faire plus ?) de ce que tu as vécu.
Buen Camino, mi hermano !